LE  CALENDRIER


4000, avant J.-C. – Le calendrier maçonnique


Il y a eu d’abord le jour, avec son lever de soleil, et la nuit avec son coucher. Il y a eu ensuite le cycle lunaire donnant un moyen plus commode et plus large de la mesure du temps, reposant sur les évolutions climatiques de la nature.

Alors a été inventé le calendrier. Ou plutôt les calendriers, car l’homme n’a jamais résisté à l’envie de rendre compliqué ce qu’il pouvait faire simple…

Ainsi, il y a eu le calendrier de l’Égypte antique, basé sur les fluctuations annuelles du Nil. L’année y était définie comme le temps nécessaire pour assurer la récolte. Il y a eu, avant l’ère chré­tienne, les calendriers hébraï­que, grec, indien et romain ; dans notre ère les calendriers maya et musulman ; surtout les calendriers julien et grégorien.

L’année grégorienne, toujours en vigueur, qui commence le 1er janvier pour se terminer le 31 décembre – nécessitant seulement une correction d’un jour tous les… 3.000 ans – ne présente qu’un défaut de terminologie, concernant les mois de sept(embre), oct(obre), nov(embre) et déc(embre), classés aux neuvième, dixième, onzième et douzième rangs…

Aussi lorsque voulant instituer un calendrier conforme à « leur » tradition – une tradition en soit quelque peu fantaisiste –, les francs-maçons ont procédé à une réflexion intellectuelle débridée. Et se situant hors du cadre des années civiles ou religieuses, ils ont adopté pour base calendaire la création biblique du monde – à quelques années près, on en conviendra.

Le 1er janvier de l’an 2017 est ainsi, maçonniquement parlant : le premier jour du onzième mois de l’année de vraie lumière 6016 ; quand le 1er mars devient : le premier jour du premier mois de l’année de vraie lumière 6017.

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© Guy Chassagnard 2023