Où se trouve le centre de l’union ?
C’est le lieu symbolique où, selon James Anderson, se rassemblent tous les «ohommes bons et loyaux, hommes d’honneur et de probité » qui, sans son pouvoir d’union et d’amitié, ne pourraient jamais se rencontrer. À noter que, placé entre l’équerre et le compas, et dans la mesure où il a maîtrisé l’usage de l’une et de l’autre, le franc-maçon ne saurait craindre de se perdre : il se retrouverait immanquablement au centre du cercle, donc au centre de l’union.
La perception de ce concept est rendue aisée par la lecture de l’article premier de la constitution du Grand Orient de France :
La Franc-Maçonnerie, institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive, a bout but la recherche de la vérité, l’étude de la morale et la pratique de la solidarité ; elle travaille à l’amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l’humanité.
Si le « travail » du franc-maçon, sur lui-même et sur le monde profane, se doit d’être réalisé individuellement, il a besoin d’être comparé, confronté, enrichi et partagé avec celui des autres frères ; en un lieu clos où prévalent l’amitié, la fraternité et la solidarité. Ainsi la loge, identité de groupe, de lieu et de temps, est-elle, par excellence ce centre de l’union.
La loge est structurée, rassembleuse, unie, laborieuseo; elle est source d’idées, de réflexions et d’egrégore. Symboliquement elle est le dessin du maître maçon, ésotériquement elle est l’unité et le dessein de l’Ordre maçonnique universel tout entier.
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